Marie-Noëlle Biguinet : « Ralliée au RN pour les législatives, je m’inscris en faux contre cette affirmation mensongère »

Marie-Noëlle Biguinet (photo Ville de Montbéliard / Denis Bretey)

Marie-Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, réagit à notre article « Les élus d’opposition de Montbéliard accusent M.-N. Biguinet « d’une triste trahison et un ralliement au Rassemblement National » » :

« Les élus de gauche et assimilés affirment dans une lettre, que je me serais ralliée au RN pour les législatives. Je m’inscris en faux contre cette affirmation mensongère. Je n’ai simplement pas pris parti. Et cela leur semble déjà un crime majeur.

Mon équipe étant diverse, les engagements des uns et des autres sont divers et acceptés dans la tolérance mutuelle. C’est habituel et n’a jamais posé de problème jusqu’à aujourd’hui, où le PS, incapable de comprendre cette tolérance qui les gêne, m’accuse de « casser le pacte social et moral avec les habitants » et autres qualificatifs agressifs et ridicules, visiblement sans se rendre compte qu’eux-mêmes sont totalement liés à LFI dont les excès devraient les amener à plus de retenue dans leurs leçons de morale ! Chacun sait que je suis modérée et que je mène une politique équilibrée et pour tous et pour tous les quartiers. C’est dans cette voie de l’équilibre que je mènerai toujours mon action municipale. Je suggère à l’opposition d’y participer de manière plus constructive. Face à de tels propos mensongers sur ma position par rapport au RN, je réfléchis à porter plainte pour diffamation. Je ne peux pas laisser raconter n’importe quoi !

Quant à l’histoire de Pétain et des pleins pouvoirs qui lui ont été attribués en juillet 1940, ceux-ci l’ont été par nombre de prédécesseurs socialistes de Madame Marchal. Je l’invite donc à un peu plus de modestie au regard de l’histoire Je n’ai fait que reprendre une affirmation mille fois entendue de la part de mon père, résistant Gaulliste au Lomont pendant la guerre. Ce vote des pleins pouvoirs étant pour tout Gaulliste le signe ultime du déshonneur collectif d’une grande partie des socialistes de cette époque.

Il serait temps que l’opposition retrouve son calme« .