Géraldine Grangier, Députée Rassemblement National de la 4ème circonscription du Doubs, communique :
« Les émeutes ne sont pas une catastrophe naturelle dont les causes seraient exogènes ! Contrairement aux termes employés par le gouvernement qui parlent de désordre à l’ordre public, ce sont bien des émeutes qui ont eu lieu fin juin en France ! Un soulèvement populaire avec explosions de violence, une haine de la France qui sous prétexte de la mort d’un homme a conduit à casser, brûler, et piller. Bilan : 12000 véhicules brûlés, 2500 bâtiments détériorés, plus de 700 agents des forces de l’ordre blessés. L’addition est salée : 650 millions d’euros selon la fédération des Assureurs dont 220 millions d’euros pour remettre en état 801 bâtiments publics dégradés.
Contrairement à ce que le Président de la République a pu dire, ces émeutes étaient prévisibles et donc évitables. En effet les causes de ces violences sont connues, dénoncées depuis longtemps par notre famille politique sans que rien n’ait été fait pour les empêcher. Les épreuves subies par les victimes notamment les forces de l’ordre, les élus ou encore commerçants auraient pu être évitées. Aujourd’hui, la seule réponse du gouvernement est de proposer une loi afin d’accélérer la reconstruction des bâtiments dégradés en faisant payer les Français directement avec leurs impôts ou indirectement par leurs cotisations assurances ! Ceci est intolérable pour la majorité des français qui pensent que ce sont toujours les mêmes qui paient !
La reconstruction doit être payée par les casseurs et non par les Français ! Comme l’ensemble de mon groupe, je pense que le principe du casseur-payeur doit devenir la règle ! Stop à l’irresponsabilité des auteurs, même mineurs ! Ils doivent payer, et ce « jusqu’à la fin de leurs jours » si besoin. C’est pourquoi, bien qu’il me semble indispensable de soutenir les communes dans la reconstruction des bâtiments dégradés, j’ai voté comme l’ensemble du Groupe Rassemblement National, contre le projet de loi relatif à l’accélération des bâtiments dégradés ou démolis au cours des violences urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet. Ce texte de reconstruction visant en réalité à effacer au plus vite tous les stigmates des émeutes de la mémoire des français avec leur argent« .