Denis Sommer, Député LREM de la 3ème Circonscription du Doubs, s’exprime concernant la CSG sur les retraites :
« La forte baisse des charges salariales et la hausse de la CSG conduiront à un gain de pouvoir d’achat pour la plupart des salariés. Cette mesure est juste parce qu’elle tend à ne pas faire porter sur les seuls revenus du travail le nécessaire effort de solidarité nationale et d’équilibre des comptes sociaux.
La réflexion mérite d’être poursuivie, en revanche, pour ce qui concerne les retraités, également impactés mais sans réduction de charges auxquelles ils ne sont pas soumis. Certes, la hausse de 100€ du minimum vieillesse et l’exonération partielle puis totale de la taxe d’habitation protégeront le pouvoir d’achat des retraités.
Mais, dans notre société moderne, marquée par l’allongement de l’espérance de vie, je sais la réalité de très nombreux retraités qui, souvent, doivent venir en aide à leurs enfants, petits-enfants et, parfois, à leurs propres parents très âgés devenus dépendants. Je mesure aussi la pauvreté vécue par certains d’entre eux, malgré des années de travail et de cotisations, notamment parmi les femmes qui ont souvent dû interrompre leur carrière professionnelle ou exercer, avant la retraite, des emplois à temps partiels ou précaires.
Je connais aussi la situation de nombreux retraités de la 3ème circonscription du Doubs qui bénéficient de faibles pensions après, le plus souvent, 40 à 42 ans de travail dans des conditions pénibles et avec des horaires difficiles. Je pense notamment aux retraités de l’industrie et de l’agriculture. Je pense aussi aux veuves bénéficiant de pensions de réversion d’un niveau souvent trop faible pour qu’elles en vivent convenablement.
C’est pourquoi je défendrai à l’Assemblée Nationale un rehaussement du seuil de 1200 € nets proposé par le Gouvernement. Je proposerai et soutiendrai les amendements en ce sens lorsque nous aurons à débattre de la CSG, dans un double souci de justice sociale et d’équilibre des comptes publics« .